Véritable miroir de nos émotions, le cheval nous révèle notre manière d’être avec les autres et permet de prendre conscience de nos capacités émotionnelles (leadership, contrôle du mental, contrôle émotionnel). Malgré sa force et sa masse imposante, le cheval, herbivore, est une proie à l’état sauvage. Ses préoccupations principales, outre celle de se nourrir, sont de fuir tout ce qui représente un danger. C’est également un être sociable qui compte sur le groupe et sur ses leaders pour assurer sa sauvegarde (instinct grégaire). Pour se défendre, il a su développer des capacités extrasensorielles très larges. Aujourd’hui, bien que domestiqué, son instinct de survie prédomine. Pour obtenir sa cohésion, l’homme doit se placer en compagnon référent. Si le cheval trouve en lui une autorité rassurante et bienveillante, il lui accordera son respect et s’en remettra aveuglément à lui en se plaçant sous sa protection. Parallèlement, dans la sphère professionnelle, quelles sont les attentes des salariés à l’égard d’un dirigeant ou d’un manager ?
Grâce à ses capacités extrasensorielles, le cheval capte et révèle avec finesse, l’ensemble de nos micro-signaux de communication. Il agit en résonnance comme un effet miroir et renvoi de manière fidèle l’image que nous reflétons au monde.
Le cheval renvoi l’image que l’on donne au monde en agissant comme un miroir grossissant mais non déformant.
Le cheval ressent les mêmes émotions que l’homme (la joie, la peur, la tristesse, la colère, la surprise, le dégoût).
Il ne porte aucun jugement de valeur. Il n’est pas capable de mauvaise volonté car son cortex préfrontal n’est pas aussi développé que celui de l’homme. Par conséquent, il pardonne nos errers en faisant page blanche du passé.
Vivant en harde, chaque membre dispose de compétences qui lui sont propres et lui permet d’occuper un rôle essentiel à la vie du troupeau pour se défendre en tant qu’animal herbivore (donc proie).
Il n’est pas soumis à la norme sociale. Les normes de l’homme n’ont pas d’impact sur son comportement. De plus, il ne comprend pas les comportements incohérents ou dissonants.
Une émotion est le carburant de l’action. En latin « Emovere » est celui qui fait bouger. En résumé, une émotion est une information.
Selon Salovey et Meyer (enseignants chercheurs à l’Université de Yale) , l’intelligence émotionnelle se définit comme « la capacité à percevoir l’émotion, à l’intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre les émotions et à les maîtriser afin de favoriser l’épanouissement personnel.«
Afin de mesurer l’intelligence émotionnelle, Salovey définit 5 domaines principaux :
Identifier ses émotions. Cette capacité est essentielle à la compréhension de soi et à l’intuition psychologique.
La capacité d’adapter ses sentiments à chaque situation dépend de la conscience de soi.
Être capable de remettre à plus tard la satisfaction de ses désirs et de réprimer ses pulsions est la base de tout accomplissement.
L’empathie, une autre faculté fondée sur la conscience de soi, constitue l’élément fondamental de l’intelligence interpersonnelle.
Savoir entretenir de bonnes relations avec les autres.